Chanteur/euse Mezzo-soprano

Coline Dutilleul

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Coline Dutilleul fait coup double et nous enchante!

Après avoir célébré les 150 ans de la mort de Georges Bizet en participant à une superbe intégrale de ses mélodies (lien vers les extraits de presse ici), Coline Dutilleul publie simultanément deux enregistrements à la fois inspirés et passionnants: „Au salon de Joséphine“, avec Aline Zylberajch (pianoforte) et Pernelle Marzorati (harpe), sous le label Ramée-Outhere Music, et „Lucie Vellère: la musique vient quand elle veut“, avec Justine Eckhaut (piano) et le Quatuor Sonoro, sous le label Musique en Wallonie.

La presse en parle:

„En dépit de la notoriété de certains musiciens (Paisiello, Méhul, Grétry) Au salon de Joséphine, on ne s’attend pas à vivre sous les auspices de la première épouse de Napoléon expérience aussi exaltante que la remontée dans le temps à laquelle s’apparente ce disque brillamment conçu et interprété (…). Timbre chaud et ductile, expression naturelle, la mezzo-soprano Coline Dutilleul joue parfois la maîtresse de cérémonie qui rêve de théâtre (une Vestale de Spontini à couper le souffle, des roucoulades de castrat à faire damner un empereur). Même qualité de reconstitution historique avec Pernelle Marzorati (orfèvre de la harpe) et Aline Zylberajch (qui exploite le potentiel sauvage d’un pianoforte de 1814). Quel trio! (Pierre Gervasoni, Le Monde, 23-24.11.25)

„Double coup de coeur pour Coline Dutilleul, mezzo-soprano belge au timbre vif-argent et à l’éloquence rare, qui publie deux albums la même semaine.“ (Xavier Flament, L’écho, 21.11.25)

„La voix claire, expressive et toujours soucieuse du texte de Coline Dutilleul.“ (Nicolas Blanmont, La Libre Belgique, 20.11.25)

„La mezzo belge se révèle l’interprète idéale de ces œuvres qui exigent un juste milieu entre le naturel « sensible » qui sied au cadre restreint du salon et l’art nécessaire pour retenir l’attention de l’auditeur d’aujourd’hui, notamment à travers une ornementation pratiquée avec un goût parfait. Cet équilibre se manifeste d’emblée, mais Coline Dutilleul ne s’interdit pas d’utiliser une palette bien plus large, plus dramatique, puisque le programme inclut d’authentiques airs d’opéra, de Grétry, de Méhul ou de Paisiello, et même un extrait de La Vestale.“ (Première Loge, Laurent Bury, 15.11.25)

„La mezzo-soprano Coline Dutilleul, la harpiste Pernelle Marzorati et la pianofortiste Aline Zylberajch apportent chaleur, grâce et authenticité à ce programme évocateur. Le résultat est un tableau musical qui capture la beauté, la passion et la sensibilité d'une époque où l'art et l'émotion s'épanouissaient en harmonie sous le patronage de Joséphine.“ (Jazz Messengers, November 2025)

Lien vers une interview dans Crescendo Magazin.

03.12.25

Une intégrale des mélodies de Bizet

Pour marquer le 150ème anniversaire de la mort de Georges Bizet (1838-1875), le Palazzetto Bru Zane - Centre de Musique Romantique Française, en collaboration avec le label Harmonia Mundi, Les Amis de Georges Bizet et la Fondation La Forlane (Institut de France), vient de publier une intégrale des (63) mélodies de Georges Bizet.

Aux côtés de trois autres chanteurs (Marianne Croux, Cyrille Dubois, Guilhem Worms) accompagnés au pianoforte par Luca Montebugnoli et Edoardo Torbianelli, Coline Dutilleul excelle de suavité, de sensualité et de délicatesse dans des mélodies au titre aussi évocateur que „Rêve de la bien-aimée“, „Ma vie a son secret“, „À une fleur“, „Le Colibri“, „La chanson de la rose“, „De mes brebis la plus charmante“, et bien d’autres encore.

La presse n’est pas moins enthousiaste que nous (extraits):

"Coline Dutilleul trouve un équilibre assez idéal entre sensibilité frémissante du verbe et galbe de la ligne, comme dans Ma vie a son secret et surtout A une fleur - où elle bénéficie des teintes douces du Pleyel de 1857, notre préféré. Son mezzo lumineux et un peu pincé, la finesse de sa diction s'apparient joliment au Pianino dans les Chants des Pyrénées harmonisés dans les années 1860 - joyau de ce triple album.“ (Diapason)

"Coline Dutilleul est extrêmement délicate. Elle se voit confier les six Chants des Pyrénées, chansons populaires transcrites et harmonisées par Bizet, qui rappellent son écriture de L'Arlésienne. Dutilleul les interprète avec beaucoup de chaleur, en particulier « Là-haut sur la montagne » qui, avec sa mélodie entraînante de flûte de berger, semble annoncer les Chants d'Auvergne de Canteloube." (Gramophone Choice's 25)

"Exemplaire dans sa diction et son phrasé, Coline Dutilleul est une mezzo-soprano élancée et pleine de tempérament!" (Opernwelt)

"L'excellente mezzo-soprano Coline Dutilleul.“ (Financial Times)

"La Mezzo Coline Dutilleul enchante par le naturel constant de son chant, comme si elle n’avait qu’à ouvrir la bouche pour qu’il en sorte du Bizet." (Concertclassic)

"Au même niveau d’excellence [que Cyrille Dubois], Coline Dutilleul fait valoir un timbre moiré et pulpeux, qui sait aussi se faire plus affûté lorsqu’il s’agit de faire passer le texte.“ (Forumopera)

"La mezzo soprano, Coline Dutilleul, confère à son chant chaleur et investissement, tout en demeurant dans une sorte de naturel.“ (Olyrix)

"Le timbre et l’interprétation à fleur de peau de la mezzo-soprano Coline Dutilleul nous enchante.“ (Première Loge)

"La voix de la Mezzo Coline Dutilleul est superbe et veloutée." (Scherzo)

"Le chant supra passionné de Coline Dutilleul.“ (Muziken)

"Coline Dutilleul, assez magnifique pour le frémissement, la poésie, et subtilement alliée au pianino dans les mélodies "pyrénéennes". Une mezzo décidément à suivre." (Artamag)

Lien vers des extraits

16.09.25

Premier album solo

„Licht in der Nacht“, le premier récital discographique de Coline Dutilleul (superbement accompagnée par Kunal Lahiry au piano), vient de paraître sous le label Fuga Libera (Outhere Music).

Comme l’explique Coline Dutilleul dans sa note d’intention:
„Ce programme aux racines de la musique moderne (1899-1914) se veut un pont entre l’impressionnisme et l’expressionnisme. Un parallèle qui ne prétend pas illustrer les différences mais plutôt mettre en lumière les points communs, révéler la sensualité voluptueuse et presque décadente de ces deux courants pourtant si différents, ne serait-ce que par la géographie et par le style. Tant dans la partie germanique, illustrée ici par Alma Mahler, Arnold Schönberg, Alexander Zemlinsky et Alban Berg, que dans la partie française, représentée par Claude Debussy, Maurice Ravel et les soeurs Nadia et Lili Boulanger, on observe un rapport fascinant et presque érotique entre texte et musique. Un jeu de langage harmonique poussé à son paroxysme en une poésie subtile, colorée, telle une oeuvre picturale“.

Programme mûrement construit pour un résultat réjouissant, d'une beauté suave gorgée de clairs-obscurs.

14.11.22

Reine des fées à Tourcoing

Il y a quelques jours, Coline Dutilleul participait à une production scénique de The Fairy Queen de Purcell à l’Atelier lyrique de Tourcoing, sous la direction musicale d’Alexis Kossenko. Accueil unanimement enthousiaste de la critique pour la production en général et pour la prestation de Coline en particulier. Quelques extraits:

„La reine des fées s'exprime par le mezzo clair et satiné de Coline Dutilleul. Alors que „Ye gentle spirits of the air“ flatte son velours et laisse entrevoir une flexibilité prometteuse, sa lecture à la fois habitée et sophistiquée de la plainte „O let me ever weep“ éveille davantage encore notre intérêt. En outre, l’actrice s’empare avec brio de Titania, impérieuse et vamp à souhait. Un nom à retenir!“ (Forumopera)

„Coline Dutilleul, beau mezzo rond et équilibré au phrasé fluide. Sa plainte „O let me ever weep“, accompagnée-relayée par un splendide hautbois, est un sommet d’expressivité.“ (Diapason)

„Belle comme Marisa Berenson dans Barry Lyndon, Titania semble sortie d’un portrait de Reynolds ou de Gainsborough, et Coline Dutilleul prête à la reine des fées une sensualité fascinante qui fait merveille notamment dans la plainte. (Concertclassic)

„Coline Dutilleul déploie la longue plainte de Titania “O let me ever weep” avec une expressivité touchante qui atteint le cœur“. (Olyrix)

08.03.22

Bienvenue!

Il y a parfois des rencontres qui sont comme une évidence. C’est le cas avec Coline Dutilleul, dont la beauté du timbre, la clarté de la diction et la grande sensibilité musicale m’ont immédiatement frappées lorsque j’ai entendu sa voix pour la première fois. Une artiste pleine et entière qui n’a pas peur de sortir des sentiers battus, qui n’a pas peur de suivre son instinct et qui aborde toujours avec gourmandise les grands rôles du répertoire d’opéra qui lui sont destinés, d’Ariodante (Haendel) à Conception (L’heure espagnole) en passant par Cherubino (Le Nozze di Figaro), Nicklausse (Les Contes d’Hoffmann), Mélisande (Pelléas et Mélisande) et tant d’autres rôles encore.

Bienvenue chère Coline. Nous nous réjouissons beaucoup de cette collaboration naissante.

26.05.21